L’emploi en Alsace menacé par le déclin de la langue allemande dans la région

18 novembre 2011  >  Par:   >  Société  >  Pas de commentaire

La baisse de la pratique de la langue de Goethe et notamment du patois en Alsace mettrait en danger, dans les années à venir, l’emploi de milliers d’alsaciens travaillant outre-Rhin.

« Le dialecte est en chute libre, il n’est plus pratiqué par les jeunes et dans les zones urbaines », indique Alexis Lehmann. Le « patois » alsacien, dont l’allemand est considéré comme l’expression écrite, a longtemps permis aux Alsaciens de trouver un emploi outre-Rhin. «Les régionaux avaient en Allemagne (…) la réputation d’être une main-d’œuvre fiable et disciplinée.» Bien entendu, les conséquences de cette désaffection sont difficilement chiffrables, mais une étude de l’Euro-Institut estime qu’il y avait 10 000 frontaliers français de plus voici dix ans outre-Rhin. Il est temps de prendre le dossier à bras-le-corps : 8 % de la population active alsacienne travaille en Allemagne. Mais peut-être faudra-t-il aussi relancer l’apprentissage du dialecte en famille à la veillée au coin du feu pour lutter contre le chômage en Alsace.

La baisse de la pratique de la langue de Goethe et notamment du patois en Alsace mettrait en danger, dans les années à venir, l’emploi de milliers d’alsaciens travaillant outre-Rhin.

Credits: Alsace, Haut-Rhin,  » Ribeauvillé, rue principale «  by Vincent Desjardins

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